Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

I love Popart

3 septembre 2012

Damien Cadio, Eric Corne - Voir en peinture III

«Voir en peinture III» s'inscrit dans la continuité d'une série d'expositions manifestes en France et à l'étranger sur le thème du pictural sous toutes ses formes, dont le projet et les commissariats ont été portés par Éric Corne. Ce troisième volet en France, à La Box, s'intègre au colloque organisé par l'École nationale supérieure d'art de Bourges: Sortir de la grille du modernisme, la Narration. Elle réunit les oeuvres de Céline Berger, Carole Benzaken, Juliano Caldeira, Damien Cadio, Gérard Fromanger, Thomas Lévy-Lasne, Axel Pahlavi, Simon Pasieka, Alexej Tchernyi, Carmelo Zagari. Ces artistes de générations et d'approches différentes ont un «réalisme» qui leur est propre dans l'usage de la peinture et de ses multiples perceptions.

Art de l'analogia, la peinture harmonise l'intervalle, la distance de ce qui est dévié, du verbe à l'image. Par leurs moyens et leurs styles, et à des degrés différents, ces artistes ont réussi à déjouer les caractères littéralement illustratifs ou même narratifs de leurs figurations. Pour cela, ils ont utilisé des stratégies différentes, mais l'imaginaire est commun, au-delà du genre, lié aux différents niveaux de sensations qu'ils perçoivent. «Il y a deux moyens de dépasser la figuration (c'est-à-dire à la fois l'illustratif et le narratif): ou bien vers la forme abstraite, ou bien vers la figure. Cette voie de la figure, Cézanne lui donne un nom simple: la sensation. La figure, c'est la forme sensible rapportée à la sensation.» (Gilles Deleuze).

Chaque peintre précédé de la main de tous les peintres depuis sa première empreinte sur une paroi rocheuse, est solitaire dans sa quête et rejoue «une chose complète, une perfection qui nous rend l'espace tangible… dans le moment de l'infini. La peinture est un monde en soi.» (Van Gogh). Céline Berger, Juliano Caldeira, Damien Cadio,Thomas Lévy-Lasne, Axel Pahlavi, Simon Pasieka, nous montrent avec leurs œuvres que l'ici et maintenant n'est plus justement perceptible, qu'une solidarité au réel s'est dissoute. Ils peignent des no man's land, espaces virtuels où la vie (avec son apparence spectrale) se met en scène: représentations à la fois picturales et théâtrales. Souvent la peinture contemporaine non assujettie à un sujet défini, est avant tout question de mixages, de références parfois aléatoires à l'aune du multimédia et de ses images compressées et en infinies arborescences. C'est une nouvelle mythologie qui s'y découvre avec ses signes et symboles complexes où ces peintres, par collages, projections d'images, ratures et biffures, cherchent la permanence du visible et de son lien encore possible avec le réel entrevu dans la quotidienneté. L'objectivité photographique, dévoilée sous son apparence picturale dans ces œuvres présentées, se révèle proche de l'éblouissement avec son caractère énigmatique, voire fantomatique. Apparition et disparition, la peinture est un théâtre d'ombres dans le cinéma d'animation d'Alexej Tchernyi, mais aussi dans les œuvres de Carole Benzaken où, dans la fragmentation de ses peintures et de ses dessins rétro-éclairés, c'est la source de l'image avec ses mémoires géologiques qui est recherchée.

L'oeuvre de Gérard Fromanger, avec ses faisceaux de signes et de lumière, de plain pied dans le monde moderne et ses techniques, s'inscrit dans ces arrangements. Leurs propositions traduisent la vitalité et la vivacité de ce medium complexe, en permanente métamorphose avec des pratiques qui sont en constants et insistants déplacements des possibles en peinture. Ces générations d'artistes se repositionnent face à la modernité et ses acquis en ne s'aliénant pas dans une technique ou un courant artistique définitif. Et sous l'apparence de la spontanéité de leur geste pictural, voire de leur primitivisme, ils montrent, (exposent), l'expression de leur hésitation devant l'inconnu, entre attirance et répulsion. Si la peinture de Carmelo Zagari semble riche d'histoires, de légendes ou de contes, il ne les illustre pas, chacune de ses œuvres avec leur réalisme magique trouve son ironique étrangeté et l'insolent hiératisme des figures s'émancipe de toute narration.

 

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/voir-en-peinture-iii/levy-lasne-thomas-zagari-carmelo/13754.html#haut

Publicité
Publicité
19 août 2012

Ariel Schlesinger - Act Without



La pratique d'Ariel Schlesinger crée une tension entre la matérialité des objets ordinaires utilisés, et leur fonction d'origine. Il dévoile ainsi le potentiel caché de détails auxquels on ne prête aucune attention en temps normal. Ses objets issus d'une réalité souvent triviale, se voient cohabiter et sont parfois mis en scène dans des situations poétiques, où la contemplation distancée de l'œuvre d'art, cède tout à coup la place à un sentiment de menace. Certaines installations et sculptures de l'artiste, mettent en effet en scène des objets présumés innocents qui, dans leur mise en situation et leur association avec des objets potentiellement dangereux (bouteille de gaz, bouts de verre, flammes) provoquent de manière imprévisible un fort impact émotionnel chez le spectateur.

L'artiste utilise indéniablement l'effet de surprise, ainsi que la fascination des gens pour le feu ou les explosions, comme s'il s'agissait de mettre en évidence nos peurs originelles et notre impuissance face au danger. Dans l'installation Braunshweig Door, le spectateur se trouve confronté à une flamme qui jaillit d'une porte. Ariel Schlesinger recourt encore une fois à des mécanismes émotionnels, et évoque en nous des souvenirs de situations dans lesquelles la normalité bascule dans le chaos. Cette œuvre laisse ainsi transparaître l'idée que la normalité et le quotidien peuvent tourner au désastre en un instant. La catastrophe semble possible, envisageable, et pourtant, nulle angoisse ne s'installe chez le spectateur.

Adepte de la construction de machines et de mécanisme très «low tech», Ariel Schlesinger semble plus proche du bricolage que de l'impeccable machinerie. Avec sa pièce Act Without, une poésie du «rien» semble se mettre en branle à travers la simplicité du mécanisme. Dans une curieuse chorégraphie en trois actes, les deux chaises qui constituent l'œuvre se meuvent grâce à une discrète motorisation. Un aspect très humain émerge de l'irrégularité de ces modèles imparfaits qui chutent inlassablement.

Egalement visible dans l'exposition I believe in a two states solution, petit table parsemée de stylos et de crayons, comme abandonnée en plein milieu d'un travail. En regardant de plus près, on observe que l'un des crayons est en fait sculpté à partir d'encens et se consume lentement dans l'espace de l'exposition. Le titre «Je crois à une solution en deux états» parle de la réalité physique de l'objet, et laisse aussi transparaître l'évocation du politique.

Ces œuvres d'Ariel Schlesinger constituent une exposition où, sans jamais être visible, le corps est partout présent, qu'il soit physique, politique, poétique ou social.

 

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/act-without/schinwald-markus-schlesinger-ariel/13541.html#haut

11 août 2012

Galerie laurent Strouk – combas

 

Robert Combas est un plasticien et un peintre français né en mai 1957 à Lyon. Dans les années 70, dès son entrée aux beaux-arts, il apporte une esthétique novatrice. Il prend le contre-pied du courant dominant de l’époque qu’est l’art conceptuel et s’attache à redéfinir l’utilisation de l’espace, de la couleur et de la figuration. Il ouvre de nouvelles possibilités dans la voie d'un retour à la figuration.

Dès 1977, Combas peint la série des « Batailles » et crée ensuite le « Pop Art Arabe ». Cette expression de son invention désigne des œuvres aux airs de publicités « des pays sous-développés », marquées de fausses écritures arabes. Son esthétique est à l’époque assez brute et influencée par tout ce qui occupe sa vie de jeune adulte : télévision, rock, BD, sexe...

 

Ses toiles sont très libres, très colorées, assez violentes et avec beaucoup de personnages, souvent entrain de se battre ou de se taquiner.

 

Depuis 1980 il vit et travaille en région parisienne. Et c’est là que son art se fait un peu plus connaître. C’est un mélange de la vie quotidienne, avec des références historiques et mythologiques. La Galerie Laurent Strouk expose ainsi des artistes de la figuration comme Robert Combas. C’est un artiste à la recherche du feeling, il appartient au mouvement de la figuration libre.

 

Tout l’intéresse : que ce soit de façon active ou de façon passive. Il n’a pas d’idolâtrie particulière, mais certains artistes l’ont influencé et l’ont motivé. Et c’est d’ailleurs pour cela que la galerie Laurent Strouk expose ses œuvres phénoménales.

 

Les artistes de la figuration libre prennent, à travers leurs œuvres, la liberté de faire figurer toutes formes d'art sans frontière, de genre culturel et d'origine géographique sans hiérarchie de valeurs.

6 août 2012

Markus Schinwald



Au premier abord, les œuvres de Markus Schinwald ressemblent à des productions minimales. En réalité, elles apparaissent comme une structure complexe, ouverte à une multitude de possibilités et d'histoires nourrissant notre mémoire collective. Markus Schinwald développe des scénarios qui ne suivent pas une narration linéaire, avec un début et une fin par exemple. Il entraîne le spectateur dans un univers autonome, et dans un système parfois inquiétant, obsessionnel et surréaliste.

Brassant mythes de l'histoire de l'art, thèmes psychanalytiques et théories culturelles, l'artiste refuse toute forme de naturalisme. Ses œuvres constituent ainsi une collection de curiosités qui développe, avec une forte charge esthétique, un point de vue singulier sur l'être humain.

A la dernière Biennale de Venise Markus Schinwald représente le pavillon autrichien, avec une installation qui se réfère précisément à l'espace existant. A l'intérieur du pavillon, on trouve: un système de couloir étroit, labyrinthique, étouffant, où Markus Schinwald expose des peintures retouchées façon peinture hollandaise du XVIIe siècle, des sculptures composées de morceaux de table, puis Orient un film étonnant où un acteur-danseur essaye de sortir son pied coincé dans la fente d'un mur.

Dans la continuité de son projet à la Biennale de Venise, Markus Shinwald présente aujourd'hui une nouvelle installation, où il joue encore une fois sur la représentation et la manipulation de l'espace, du temps, de la lumière et de l'ombre. Il sème alors le trouble en s'amusant avec les notions de «visible» et de «caché».

L'énorme mur blanc qui obstrue l'espace de la galerie, se révèle finalement comme étant un énorme bloc tridimensionnel, véritable objet sculptural. D'une grande radicalité formelle, placé au centre de l'espace, ce parallélépipède laisse courir de longs couloirs étroits entre lui et les murs de la galerie. Le long de ces couloirs impossibles à emprunter, sont accrochées des toiles de l'artiste, mais seules peu d'entres restent clairement visibles. Ces toiles font partie d'une série de portraits de maîtres du XIXe siècle, que l'artiste a retouché en intervenant sur le visage, en y ajoutant des masques ou des prothèses au niveau de la bouche, des yeux, sans que le personnage ne semble en souffrir.

 

source :http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/markus-schinwald-/schinwald-markus/13540.html#haut

30 juillet 2012

Laura Lamiel - Figure IV



L'œuvre de Laura Lamiel est apparue au début des années 1980 et n'a depuis cessé de s'amplifier et de se complexifier. Les principaux outils visuels qui fondent ce travail sont: le module blanc qu'elle nomme «brique» et l'acier. Hier, l'on regardait ce travail en rapport avec des œuvres aux reflets surhumains, tant il participe d'une constante mise en ordre du chaos et d'une recherche de l'Absolu. Aujourd'hui, poursuivant ses engagements de la première heure en faveur d'une mise en tension de l'œuvre, ce travail s'inscrit dans la problématique d'un décloisonnement des espaces, où comment les processus d'atelier sont repensés dans l'exposition.

Considérant l'effet réfléchissant que me font les installations de Laura Lamiel, une œuvre de Jeff Wall m'est revenue à l'esprit. After Invisible Man by Ralph Ellison représente un homme de dos, dans un sous-sol, entouré d'une multitude d'objets quotidiens, de vêtements et d'ampoules. La lumière, présente à l'image mais également physiquement (le tirage est rétro-éclairé, selon le procédé habituel de Jeff Wall) est à la fois intérieure et extérieure à l'œuvre, elle se propage et contamine son environnement. Le nom de l'auteur d'Invisible Man, aux sonorités voisines de celui de l'inventeur de l'électricité, ne semble mentionné que pour redoubler l'intensité de la lumière, réelle et conceptuelle, de la photographie. C'est aussi une œuvre saturée de lumière que propose Laura Lamiel. Des installations blanc sur blanc sont photographiées et reportées sur de l'acier. La lumière intense voyage par le nerf optique aux confins de la pensée, là où résident les dédoublements et les accidents du langage.

La mise en abyme (d'une œuvre dans une autre, d'une sculpture recomposée dans une image sérigraphiée dans l'émail), n'est pas chez Laura Lamiel une pratique purement conceptuelle. Cette chaise émaillée présente physiquement dans une installation et sérigraphiée sur acier non loin de là nous fait évidemment penser aux stratégies de Kosuth, pourtant il ne s'agit guère de cela. Le jeu conceptuel, empruntant aux figures de style et à la sémiologie, est contaminé par la présence d'objets étrangers, comme des lapsus introduits dans un langage hautement civilisé. Loin des pratiques d'artistes contemporains qui se plaisent à singer la «pureté» du minimalisme et de l'art conceptuel, les œuvres de Laura Lamiel relèvent de la part trouble, intérieure, de ce qui est aujourd'hui devenu un «style».

On y trouve un écho à ce que Louise Bourgeois exprimait dans un rapport intense au corps, aux entrailles et aux organes sexuels. Si la Fillette de Bourgeois pervertit la Princesse X de Brancusi pour rendre ce symbole de pouvoir lisse et brillant à son statut d' «objet partiel» organique et un peu penaud, Laura Lamiel fait de sa brique, un élément de construction autant que de déconstruction d'un minimalisme se voulant pur et masculin. Associée à un cactus qui grandit dans du coton ou à un mystérieux objet noir aux contours arrondis, la brique d'émail, sa régularité et sa pureté, dévoile les limites d'une interprétation univoque du minimalisme.
Les projections mentales ne sont jamais qu'un décor qui déguise notre nature. La civilisation (concept en vogue dans les discours politiques à l'heure où j'écris), aussi rationnelle qu'on veuille la présenter (le fameux «héritage des Lumières»), ne peut masquer la réalité, plus composite, moins lumineuse, avec laquelle il faut sans cesse négocier.

 

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/figure-iv/lamiel-laura/13530.html#haut

Publicité
Publicité
23 juillet 2012

Jérémy Chabaud, Julie Chaumette Jeune Création — Extraits

Forts de leur collaboration depuis 2009, le Centquatre et «Jeune Création» deviennent cette année grands partenaires. En témoignage de cette nouvelle collaboration, José Manuel Gonçalvès, directeur du Centquatre, a tenu à inviter quatre artistes découverts à travers le regard des plasticiens membres du comité «Jeune Création».

Claudia Imbert, lauréate du prix Jeune Création 2011, Julie Chaumette, prix Boesner en 2010, ainsi que Jonas Etter et Jérémy Chabaud, ont ainsi été choisis en écho à l'édition 2011 de l'exposition internationale de Jeune Création qui réunissait en novembre dernier plus de soixante exposants.

«Jeune Création» est une plate-forme originale de soutien et de diffusion de l'art contemporain. Crée par Paul Reyberolle en 1949, sous l'appellation de «Jeune Peinture», elle devient «Jeune Création» en 2000 afin de recouvrir l'ensemble de ce qui fait la création contemporaine d‘aujourd'hui.

Son existence et sa persistance sont le signe de son indépendance et de l'engagement des artistes dans la promotion des arts plastiques contemporains.

Son exposition annuelle, en créant l'événement qui met en avant la scène artistique émergente, est le temps fort des activités de l'association. Véritable cartographie de la création contemporaine à un niveau international, elle met en lumière la diversité de ses vocabulaires plastiques et réaffirme chaque année son rôle de dénicheur de talents.

 

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/jeune-creation-%EF%BF%BD-extraits/chabaud-jeremy-etter-jonas/13526.html#haut

17 juillet 2012

schlosser s'expose chez Laurent Strouk

Les titres de ses tableaux assument un rôle déterminant dans ce processus. Chacun d’eux participe à l'identité de ce moment cinématographique : « Elle n'a quand même pas de chance avec son mari », « Pourvu qu'il n'y ait pas de bouchon à Vienne », « Tu as réglé la cotisation ? », « Tu sais que Josette va se marier ».

Ces travaux ne sont pas sans rappeler les recherches des artistes du Pop Art. Gérard Schlosser innove donc avec ses photomontages, c’est-à-dire avec des éléments issus de documents différents. La Galerie Laurent Strouk met en lumière le travail de Gérard Schlosser qui peint des personnages souvent dans des positions de détente, libre de discuter, d’échanger. Gérard Schlosser sait comment gagner le cœur et élargir les champs de vision de ses admirateurs.

 

13 juillet 2012

Anne-Flore - Cabanis Connexions



Les interventions dans l'espace imaginent la présence d'un invisible et le révèlent en rompant un silence visuel. Elles produisent des apparitions et disparitions de lignes et de couleurs qui ouvrent une lecture, donnent une direction, proposent un mouvement.
Connexions se présente comme un parcours d'élastiques en tension, installés dans quatre espaces du Centquatre (la nef Curial, la halle Aubervilliers, les ateliers 0 et 2).

Chaque ensemble d'élastiques est envisagé comme une sculpture habitant le volume où elle se trouve et proposant de lui donner un mouvement, une dynamique. Les lignes ainsi tendues mettent «en connexion» de multiples éléments: sol/mur/verrière, mur/portique/sol, béton/lumière/pierre/vent, surface/volume/mouvement, institution/spectateur/artiste, etc. La rencontre avec cette proposition peut se faire en la regardant, la touchant, l'enjambant. La proposition de l'installation conçoit également l'œuvre comme un obstacle à partir duquel (et dans lequel) le public est invité à se positionner, inventer sa présence dans le moment du contact avec l'œuvre, au sens propre et figuré.

Très personnel, l'univers plastique d'Anne-Flore Cabanis peut s'envisager comme une continuation spatialisée de ses dessins. Dessiné à main levée, le trait ne se recoupe jamais, et tourne toujours à angle droit. C'est en observant la trajectoire aléatoire de son stylo à bille sur le papier qu'Anne-Flore Cabanis a tiré, en 2001, un protocole qui guidera désormais sa pratique. En résulte une écriture qui suspend l'attention et plonge l'esprit dans un flottement introspectif.

Après l'expérience d'un voyage d'étude au Brésil, elle traduit ce langage dans l'espace en lui faisant prendre différentes formes: performance, pièce sonore, collages au ruban adhésif in situ, spirales. Ses installations cherchent à dessiner le bruit de l'espace et jouent avec l'architecture de lieux, privés ou publics. Ainsi les interventions d'Anne-Flore Cabanis imaginent la présence d'un invisible et le révèlent en rompant un silence visuel. Elle produit des apparitions et disparitions de lignes et de couleurs qui ouvrent une lecture, donnent une direction, proposent un mouvement.

 

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/connexions/cabanis-anne-flore/13520.html#haut

 

 

 

Artparis4you.canalblog.com

 popartgallery.canalblog.com

 heart4art.canalblog.com

 newartgallery.canalblog.com

 ArtGroup.canalblog.com

Publicité
Publicité
Publicité
Archives
Publicité